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Le Pixel museum : 1er musée du jeu vidéo en France

Le Pixel Museum de Schiltigheim est le premier musée du jeu vidéo en France, installé dans une charmante maison de maître du début 19ème (auparavant CPAM puis maison médicalisée pour enfants).

Le jeu vidéo se revendique désormais du 10ème art.

Le directeur du musée, qui est aussi le directeur de la Ludus Academy, a enfin réalisé son rêve, avec l’ouverture du musée il y a environ trois mois. 

L’association est constituée de 4 employés pour gérer le Musée, les événements, conférences et ateliers et la Pixel Factory (espace de coworking en location -salle de 6 bureaux avec 6 postes informatiques)

Ils défendent leur mission « préservation et restitution », par la collection même du musée et sa nature (vocation de restitution de son historique), mais aussi par son hall d’exposition, qu’ils souhaitent « habiller » à terme d’une oeuvre numérique parmi le fonds de la DRAC qui parait il est foisonnant. Actuellement, trône « Uppercut » de Paul Souviron, sorte de soucoupe spatial avec des bornes d’arcade opérationnelles.

Le musée

Seul musée où l’on peut jouer, le 10 ème art est accueilli comme il se doit dans ce lieu unique, logé à Schiltigheim.

Baptisé Pixel Museum, le lieu présente un bon millier de consoles, boîtes de jeu et autres objets dérivés à l’effigie, par exemple, de Mario Kart et de Zelda.

« Notre but est d’inciter les visiteurs à porter un regard sur le passé de ce que l’on considère désormais comme le 10e art mais également de s’intéresser au futur de ces produits culturels » , déclare Mathieu Bernhardt, responsable de la communication. 

Tous font partie des quelque 25 000 produits chinés depuis plus de 20 ans par Jérôme Hatton, le directeur-fondateur de la Ludus Académie, une école privée formant au développement du jeu vidéo. « Je n’avais pas de console quand j’étais petit… Peut-être qu’en les collectionnant j’ai cherché à soigner une frustration cachée ! » , plaisante-t-il. En ouvrant sa collection au public, cet ingénieur informaticien vise à « rappeler de bons souvenirs aux joueurs et aux familles » autant qu’à faire partager sa « fascination personnelle pour l’inventivité et la technicité » dont font preuve depuis près d’un demi-siècle les fabricants de matériels et les concepteurs de jeu.

Ainsi, le musée fait également la part belle aux matériels de dernière génération et aux produits en cours de développement, à l’instar d’une console élaborée actuellement à Strasbourg. Précision de taille : le Pixel Museum ne se veut pas qu’un site patrimonial, bien au contraire ! Dans plusieurs zones, les gamers sont invités à jouer librement sur des bornes d’arcades aussi bien que des consoles et des ordinateurs. (Citations de l’article de L’Alsace, du 22/5/17).

Déjà très couru de jeunes venus de toute la ville et bientôt de la région, le musée attire aussi par la possibilité de faire des visites guidées, des tournis, mais aussi de suivre des ateliers d’éducation à l’image, notamment l’atelier « Stop motion » et le stage de deux jours « Création d’un jeu vidéo ».

Les ateliers

L’Atelier stop motion en Lego, dure 3H30 et aboutit à la production d’un film de 10 secondes.

Faisable sur simple demande et réservation,  il propose de créer un film image par image, avec des figurines proches d l’univers du jeu vidéo.

L’atelier « création de jeu video » (à partir de 6 ans) ne peut se faire en moins de deux jours, c’est donc un « stage sur « Construct 2 », le programme qui permet de créer des jeux, dont le Musée fournit la version d’essai. Pour cet atelier, les participants doivent ramener leur propre ordi, et payer 80 euros.

Ils travaillent en collaboration avec l’association « Coder Dojo », qui dispensent des ateliers gracieusement pour les publics « jeunes » des cités. Le musée met à disposition son espace dans ce cas.